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Diplomatie

Force anti-gangs : le Panama mise sur la formation des forces haïtiennes, pas sur l’envoi de soldats

Le Président panaméen José Raúl Mulino Quintero a confirmé que le Panama n’enverra pas de troupes en Haïti pour participer à la nouvelle force internationale de répression des gangs. Le pays a toutefois choisi de contribuer à cette mission en offrant une formation gratuite aux forces de police haïtiennes sur son territoire, renforçant ainsi leurs capacités face aux groupes criminels armés.

Le Panama a été l’un des pays à soutenir et à demander la création de cette force internationale, approuvée récemment par le Conseil de sécurité de l’ONU. Cette initiative vise à coordonner les efforts internationaux pour contenir les gangs armés tout en respectant la souveraineté haïtienne et en limitant la présence de forces étrangères sur le terrain.

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La force de répression des gangs comprendra des militaires, des policiers et des experts civils, chargés de sécuriser les infrastructures essentielles, de mener des opérations ciblées et de soutenir les autorités locales dans la restauration de l’ordre. Le Président Mulino a insisté sur le rôle stratégique de la formation des policiers haïtiens, considérée comme une contribution plus durable et adaptée aux besoins du pays.

Cette approche du Panama illustre la volonté de la communauté internationale de renforcer les capacités locales tout en limitant l’engagement direct sur le terrain. En misant sur la formation, le pays entend jouer un rôle clé dans la lutte contre l’insécurité en Haïti, tout en favorisant une réponse respectueuse des structures nationales.

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Yvena ISIDOR

Journaliste

Journaliste, à la fois présentatrice de radio et rédactrice depuis 2021, Professeure de mathématiques avec une formation en génie civil, militante dans le monde culturel comme animatrice de club d'art et de spectacle.

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